CORTEA : Des mesures pour une meilleure qualité de l’air
Publié le 20/06/2024
Au cours de l'année 2021, nous avons mesuré sur route des polluants gazeux non-réglementés émis dans l’air pendant les cycles RDE (cycles de contrôle des véhicules particuliers sur route) réalisés avec différents modèles de véhicules légers Diesel, Essence et Gaz Naturel. Les principaux résultats sont présentés dans le document téléchargeable.
Ce projet a été réalisé en partenariat avec l'Université Gustave Eiffel dans le cadre des projets CORTEA (Connaissances, Réduction à la source et Traitement des Emissions dans l’Air) de l’ADEME, qui a participé en partie à son financement.
Pour cela, nous avons utilisé des analyseurs FTIR (Fourier-Transform Infrared Spectroscopy) qui sont très similaires aux PEMS (Analyseurs portables utilisés pour le contrôle des émissions sur route), ils sont de taille compacte et permettent la mesure simultanée de nombreux composants des gaz d'échappement du moteur, en plus des polluants réglementés.
On retrouvera le NO, NO2, CO, CO2, THC, NH3, des Composés Organiques Volatiles (COV), des composés soufrés, des produits cycliques, aromatiques, (toluène, benzène…). Ce type d’analyseur est principalement utilisé dans le banc d’essais. L’une des principales innovations du projet a été le l’adaptation d'un analyseur FTIR pour permettre son utilisation sur route en développant notamment un châssis dédié.
Châssis conçu par CRMT pour les mesures
Le but de ce projet était de mieux connaître les niveaux d’émission de polluants de différentes typologies de véhicules, dans un objectif final d’amélioration de la qualité de l’air.
Ces polluants, qui sont à l’heure actuelle exclus des critères nécessaires à la certification des véhicules, sont pourtant très importants à prendre en compte pour des raisons de santé publique, car certains sont classés comme cancérigènes.
Le projet a permis de quantifier les composés émis et de construire une large base de données qui servira aux législateurs afin de définir les règlementations futures. Par exemple, le protoxyde d’azote (N2O) et l’ammoniaque (NH3) qui sont actuellement des polluants qui ne rentrent pas dans les réglementations actuelles pour les véhicules légers, seront pris en compte dans la future norme Euro VII.
Voici un exemple de résultat obtenu lors de ces mesures :
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